STREAMING AMATEUR

Le streaming amateur, une nouvelle façon de consommer du porno

C’est avec l’apparition du réseau Internet et la propagation d’oeuvres diffusées illégalement, au mépris des droits d’auteur qu’est né le « streaming ». Avant la généralisation du streaming, la seule solution d’obtenir gratuitement des films consistait à les « pirater », en les téléchargeant intégralement. Apparu à la fin des années 90, le streaming s’est répandu à travers la Toile au début des années 2000 pour devenir le principal mode de diffusion de lecture en continu. Même si elle n’a pas mis un terme à la piraterie et au vol d’oeuvres protégées sur Internet (puisque de nombreux outils existent pour télécharger un contenu en streaming), cette solution qui permet de regarder un film sans avoir à le télécharger a vite séduit le monde du X qui a plébiscité le streaming amateur.

Vidéo X et streaming amateur, une histoire d’amour compliquée…

Dès le début du vingt-et-unième siècle, la vidéo X s’empare donc du streaming pour en faire un mode de diffusion privilégié et les sites pornos spécialisés fleurissent sur le Net au point d’en devenir le secteur le plus florissant. C’est dans ce contexte particulièrement favorable que le streaming X amateur fait son apparition, rassemblant un public toujours plus important. C’est également le streaming qui va permettre aux portails de diffusion vidéo comme Youtube de devenir des géants du Web, mais également d’entériner la création et la multiplication des sites dits de « tube » sur lesquels des millions de scènes pornographiques vont être diffusées gratuitement et en toute illégalité, donnant lieu à des procès retentissants de la part des ayants-droits…

Le streaming amateur, une garantie pour les producteurs ?

Nous l’avons vu, si le streaming amateur permet la diffusion de films en direct et représente donc une solution pratique pour les sites payants, il n’en offre pas pour autant une sécurité maximale en ce qui concerne le téléchargement. Aucun procédé ne permet en effet aujourd’hui de garantir l’exclusivité d’une oeuvre cinématographique diffusée sur Internet, puisque même les solutions de streaming les plus performantes peuvent être contournées par une capture vidéo de l’écran, avec certes une qualité diminuée mais dont la majorité des internautes se contentera. Ce constat ne doit cependant pas décourager les producteurs qui ont à leur disposition d’autres possibilités d’utilisation du streaming et notamment la vidéo à la demande, qui constitue un support de diffusion lucratif.

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